Faites Comme Chez Vous

(pièce en un acte qui, sur scène, peut être suivie par “PAS CHEZ NOUS” jouée par les même quatre comédiens sous le titre “BAIN DE SANG”)
Dans une charmante maison de campagne, Fionie, une radieuse jeune femme, invite à dîner un couple d’étrangers, Maud et Georges. Mais à la fin de la soirée, curieusement, ses convives ne partent pas. Ils vont s’incruster chez elle, s’intéressant de près à tous ses biens. Fionie est réduite à l’état d’esclavage. Mais qui est cette jeune femme, blonde et belle, à laquelle on s’identifie si facilement ?

ACTE I

SCÈNE 1

 

Intérieur soir, dans un immeuble du Marais à Paris. Le rideau s’ouvre sur un salon moderne joliment décoré. Alain est assis sur le canapé. Il téléphone. Nathalie, sa femme, en peignoir, des chaussures vertes dans une main, deux robes (une orange et une bleue) dans l’autre, essaie d’attirer son attention. Pendant toute la scène, Alain tente de se dépatouiller entre son appel téléphonique et sa femme qui lui demande conseil.

Alain (au téléphone) - Mais oui, promis, je t’envoie le scénario la semaine prochaine… Au plus tard les semaines qui suivent. (…) Mais oui ! Je te dis, il est quasi terminé…

Nathalie - C’est qui ?

Alain (mettant la main sur le combiné) - Nadine ! (Nathalie lève les yeux au ciel. Il reprend l’appel.) Je sais, ça fait trois ans, mais là, je tiens le bon bout. C’est de la bombe pour n’importe quel réal’. De la bombe, je te dis !

Nathalie (lui montrant les deux robes) - Celle-là ou celle-là ?

Alain (au téléphone) - Non, je peux pas te raconter le début. (…) Mais si, c’est écrit ! « Usual Suspect », à côté, c’est « La Petite Maison dans la Prairie ».

Nathalie - Alors ? Celle-là ou celle-là ? C’est laquelle qui va avec les chaussures ?

Alain (au téléphone) - Comment ça, tu ne me fais plus confiance ? (…) De quoi ça parle ?

Nathalie - Bon ! Alors ? Celle-là ou celle-là ?

Alain (à Nathalie) - Mais j’en sais rien, moi ! (Au téléphone.) Non, c’est pas à toi que je parle, Nadine. (…) Mais si, je sais de quoi ça parle ! Mais c’est pas à toi que je parle.

Nathalie - Tu t’en fous, quoi !

Alain (à Nathalie) - C’est ça, je m’en fous ! (Au téléphone.) Mais non, je m’en fous pas de toi ! (…) Le titre ?

Nathalie - Alors, laquelle ?

Alain (à Nathalie) - Je ne sais pas. (Au téléphone.) Le titre ? Mais si ! Je sais le titre.

Nathalie- Bon, celle-là ou celle-là ?

Alain (à Nathalie) - La orange. (Au téléphone.) Quoi ?

Nathalie - T’es sûr ? La orange, pas la bleue ?

Alain (à Nathalie) - Oui, la orange ! (Au téléphone.) Quoi, t’aimes bien ?… T’aimes bien quoi ?

Nathalie sort, puis elle revient

Nathalie - C’est laquelle, la orange ?

Alain lui montre du doigt la robe orange. Nathalie, satisfaite, repart.

Alain (au téléphone) - T’aimes bien quoi, Nadine ? (…) Le titre ? Quel titre ? (…) La orange ? La orange… (Comprenant le quiproquo, il saute sur l’occasion.) Ah oui ! « La orange » ! Ben oui, c’est un super titre, « La orange ». Ça sonne comme l’orange, le fruit, mais c’est pas l’orange, c’est « La orange » ! Ça dissone, « La orange ». Comme le personnage principal, elle dissone. Elle dissone avec la vie, elle interpelle… (…) On l’appelle « La orange », parce que… parce que… parce qu’elle a trop pris de carotène, parce que en tant qu’agent secret… (…) Oui, c’est un film d’espionnage… (…) Alors, elle était sur un coup en Afrique et pour se fondre dans la masse, elle a voulu bronzer et comme c’était l’hiver en France et qu’elle n’avait pas le temps d’aller sur la Côte, elle a pris du carotène, mais trop ! Alors elle est devenue orange et elle est restée comme ça et depuis c’est « la orange » ! Voilà… (…) Non, écoute, Nadine, n’exagère pas, je t’ai déjà donné le titre ! L’histoire, j’ai pas le temps. T’imagines bien que si j’ai le titre, j’ai l’histoire ! (…) Mais oui !… Bon, tu m’envoies mon avance ? (…) Super ! (Nathalie apparaît avec des chaussures vertes, une robe orange et un chapeau vert. Il l’aperçoit et se marre.) Oh ! merde ! La carotte ! (Au téléphone.) Quoi, Nadine ? (…) La carotte ? C’est l’ennemi juré de « la orange ». Mais ça c’est une longue histoire, je te raconterai plus tard. (…) Bon, je raccroche… (…) C’est ça ! Bise ! (Il raccroche.) Nom de Dieu !

Nathalie - Ça va pas ?

Alain - Si ! Pour le congrès annuel des lapins de garenne, ça le fait, tu vas te faire bouffer par Bugs Bunny !

Nathalie - Mais c’est toi qui m’as dit !

Alain - Mais j’étais au téléphone, ma chérie ! J’ai pas bien regardé.

Nathalie - Ça va pas alors ?

Alain - Ben non, on dirait une carotte.

Nathalie - Une carotte ?

Alain - Oui, une carotte !… Attends ! Une jolie carotte !

Nathalie - Très drôle ! Si tu crois que c’est facile d’être daltonienne… tributaire d’un gros macho qui se fout royalement du ridicule de sa femme…

Alain se lève pour aller la prendre dans ses bras.

Alain - Excuse-moi chérie, mais je suis sur les nerfs. C’est Nadine qui me relançait pour le scénario. Ça fait trois ans que j’ai rien écrit, mon contrat touche à sa fin et, après cette avance, je pense que si je ne lui ponds rien d’intéressant, c’est mon pain noir que je vais bouffer.

Nathalie - Je préférerais que tu bouffes de la carotte !

Alain - En tout cas, j’ai mon avance, et ce grâce à un terrible agent secret de sexe féminin surnommé « la orange », poursuivi par son ennemi de toujours, le vilain « la carotte »… Alors, si avec ça je fais pas un navet…

Nathalie (l’embrassant) - T’es le meilleur, mon chéri !

Alain - Si tu le dis…

Nathalie - Je le dis et je le pense… Allez, viens vite te changer, mon amour, sinon on va être en retard !

Ils s’apprêtent à sortir côté cour vers la chambre. Une clé tourne dans la serrure. La porte s’ouvre. Une jeune femme entre, un couffin à la main. C’est Florence, plutôt jolie, décontractée. Elle semble pressée.

 

 

SCÈNE 2

 

Florence - Salut pa’ ! Salut Nath’ ! Je passais dans le quartier et je me suis dit que je pouvais vous déposer le petit le temps d’aller faire deux, trois courses. Il a mangé, il a roté, il est propre, il dort ! Si j’suis pas là dans deux heures et qu’il se réveille, papa, t’as qu’à lui faire… euh… (Elle regarde Nathalie.) Ben tiens ! Une purée de carottes !… Merci. À tout à l’heure ! Tchao mon bébé, maman elle t’aime. Salut ! (Elle se dirige vers la porte, prête à repartir.)

Nathalie - Florence ! Florence ! Ça va pas être possible ! Reviens ! Ton père et moi on est de sortie ce soir ! Si ça ne te gêne pas trop…

Florence - Quoi ?! Mais vous pourriez prévenir, quand même !

Alain - Ah ! excuse-nous, ma chérie, mais ça nous est complètement sorti de la tête ! Quel égoïsme ! Ça fait quinze jours qu’on a pas de nouvelles de toi et on ose sortir le soir de mon anniversaire. Je vais te dire : je suis une merde de père… Et toi, Nathalie, tu sais ce que tu es ?

Nathalie - Oui, Alain, je sais ! Je suis ce que j’ai toujours été : une marâtre !

Florence - Très drôle !… Bon, ben, bon anniversaire papa. (Elle l’embrasse sur le front.) J’avais complètement oublié ! Mais en ce moment, je suis un peu à côté de mes pompes.

Alain - Ça doit alors faire dix ans que tu marches un peu à côté…

Florence - Oui, peut-être… De toute façon, à ton âge, ça fait plus de mal qu’autre chose les anniversaires…

Nathalie - Ben, dis donc, c’est ta fête en plus !

Florence - Bon ! J’en déduis donc que vous ne voulez pas garder Thoutmôsis.

Alain - Non, Florence ! Ce n’est pas qu’on ne « veut » pas garder Thoutmôsis, c’est qu’on ne « peut » pas garder Thoutmôsis !… Je ne m’y ferai jamais à ce prénom !

Florence - Oui, ben, va falloir, parce que c’est comme ça qu’il a été déclaré par son abruti de père. Et estimons-nous heureux parce que si ç’avait été une fille, on se tapait « Hatshepsout »…

Nathalie - Hatchette quoi ?

Florence - Hatshepsout. C’était la tata de Thoutmôsis.

Nathalie - Mais il doit bien y avoir un recours, tout de même ! On ne peut pas affubler ce pauvre garçon d’un prénom d’à la mode d’il y a plus de trois mille ans !

Florence - Mais oui, y en a un de recours ! Mais le susnommé abruti, il ne veut pas changer ! Il trouve ça égyptologiquement génial…

Alain - Égyptologiquement con, oui !

Florence - Peut-être, mais tant que Thoutmôsis n’est pas en âge de décider, il n’y a rien à faire. Sauf si on s’embarque dans une procédure méga-longue et méga-chiante et ça, ça me gave.

Alain - D’un autre côté, ce qu’il y a de chouette, c’est que, dès qu’il va faire de l’anglais, il pourra t’appeler « Momie », notre petit Champollion !

Florence - C’est nul, ça, papa !

Nathalie - Mais comment l’officier de l’état civil a-t-il pu accepter un prénom comme ça ?

Florence - C’est un copain de Maxime. Et ils étaient tous les deux bourrés.

Alain - Tu sais qu’il est vraiment con, ton Maxime ?

Florence - Je sais, et d’abord c’est plus mon Maxime.

Alain - Ah ! Maxime n’est plus ! Feu Maxime ! Il ne donnera donc plus de si jolis prénoms à ta postérité.

Florence - Postérité de mon cul, oui !

Alain - Ça, ça s’appelle un postérieur, ma chérie.

Florence - Très drôle… Vraiment très, très drôle…

Nathalie - Bon, qu’est-ce qui s’est passé ? Tu veux qu’on en parle ?

Florence - Y’a rien à dire, je l’ai largué, c’est tout !

Nathalie - Pour ce qu’il te servait d’amarres !

Alain - Quoique avec son côté boulet, il aurait pu au moins faire office d’ancre.

Florence - Non, mais vous arrêtez un peu avec vos jeux de mots à deux balles ? Ayez au moins la décence de respecter mon chagrin.

Alain (ironique) - C’est vrai, ma chérie, que tu as l’air terriblement accablé. Alors tu excuseras nos jeux de mots à deux balles, comme tu dis, et tu vas aussi nous excuser parce que Popi et Lolo vont aller s’habiller pour aller fêter dignement l’âge canonique de Popi.

Nathalie - C’est donc moi, Lolo…

Alain - Pourquoi ? Tu préfères Popi?

Nathalie - Non, pas spécialement !

Alain se penche sur le couffin et embrasse son petit-fils.

Alain - Thoutmôsis, Papy te salue bien bas.

Nathalie (embrassant aussi le bébé) - Bisous mon cœur… À plus, Florence…

Alain et Nathalie se dirigent vers la porte de la chambre.

Alain - C’est dommage que je ne sois pas né à Moscou !

Nathalie - Et pourquoi ça ?

Alain - Parce que Thoutmôsis aurait pu m’appeler son « papy Russe »…

Florence - C’est nul ! Papa, faut vraiment que tu arrêtes avec l’Almanach Vermot.

En entraînant Nathalie vers la chambre, Alain chante avec l’accent russe la fameuse chanson de Gilbert Bécaud.

Alain - « La Place Rouge était vide

Devant moi marchait Nathalie

Il avait un joli nom, mon guide !

Nathalie… »

(Il s’apprête à fermer la porte de la chambre.) Au revoir ma chérie. Je t’aime quand même, va !… Et n’oublie pas de claquer la porte en sortant !

Il disparaît.

 

 

 

SCÈNE 3

 

Florence s’affale sur le canapé. Elle se tient le visage entre les mains. Une clé tourne dans la serrure. Elle lève la tête. Une femme, une cage couverte d’un drap à la main et une valise dans l’autre, entre. Elle a un accent qui ne ressemble à rien.

Mme Sanchaise (surprise de voir Florence) - Oh ! bouyour Flourence. Oh ! bouyour Phimosis…

Florence - Bonjour madame Sanchaise !… Thoutmôsis ! Il s’appelle Thoutmôsis, pas « Phimosis ». C’est pas pareil !

Mme Sanchaise - D’accourd ! Yé souis vénou dépousi Piou-Piou ! Pourqueparceque ye pars. Yé pars pour plou rivinir yamais. Yamais !

Florence - Attendez, madame Sanchaise, calmez-vous ! Qu’est-ce qui se passe ?

Mme Sanchaise (tragique) - Flourence, mon mari m’a fait coucou !

Florence - Ben, c’est bien, ça ! C’est pas grave ! Il vous a fait coucou, c’est plutôt sympa. Y’a plein de maris qui font pas coucou à leur femme en rentrant. Tenez, moi, Maxime, il m’a jamais fait coucou. Jamais ! Un petit bonjour, et encore, du bout des lèvres.

Mme Sanchaise - Na Flourence ! Pas « coucou » ! Il m’a fait coucou ! Et pas di bout des livres : di bout di la quouquette !

Florence - Le bout de quoi ?

Mme Sanchaise - Li bout di la quouquette… C’est avec la quouquette que les saloupiou y réfléchissent…

Florence (comprenant tout à coup) - Ah ! la quéquette ! Vous voulez dire que M. Sanchaise vous a fait cocue avec sa quéquette ?

Mme Sanchaise - Voui ! Il m’a fait coucou avec sa quouquette…

Florence - Ma pauvre madame Sanchaise ! Mais vous en êtes sûre ?

Mme Sanchaise - Et coumment ! Ye truvé un rouze à livres dans son slip.

Florence - Un rouge à lèvres dans son slip ? Ah oui ! C’est pas banal !

Mme Sanchaise - Y était couincé dans la pouche di son slip kougourou.

Florence - Mais vous êtes sûre que c’est pas à vous le rouge à lèvres ?

Mme Sanchaise - Certoune ! Yé mets yamais les rouzes à livres, pourqueparceque ça fait pas natourel ! Avec ma moustasse ça zoure…

Florence - Oui, c’est sûr, ça jure avec la moustache… Par contre, votre nouvelle perruque, elle est très jolie.

Mme Sanchaise - Merci… Yé l’avé achiti pour fire plaisour à Roubert… Citi oune sourprise. Maintenou ci trou tard, yé pars…

Florence - Non, mais attendez, madame Sanchaise. Vous allez où ?

Mme Sanchaise - Yé vé roufaire ma vie ! Si Roubert, loui, il a truvé oune pitasse, moi oussi, yé pé truver oune péteux.

Florence - Oui, c’est sûr que si Robert a vraiment trouvé quelqu’un appartenant à la race humaine, tout est possible…

Mme Sanchaise - J’ourais dou m’en douti ! Moi gardienne li jour et loui gardien de noui… Ça aide pas pour les galoupettes.

Florence - Oui, c’est pas faux ! Si le pinceau n’est jamais à côté du pot quand faut faire de la peinture, c’est pas gagné pour voir la vie en rose.

Mme Sanchaise - Alors yé vidé la soussette, yé tout pris et yé pars…

Florence - Vous avez vidé quoi ?

Mme Sanchaise - La soussette ! On mettait nos sous dans la soussette !

Florence - La quoi ?

Mme Sanchaise - La soussette ! Là où on met li pieds !

Florence - Ah ! la chaussette ! Dites, madame Sanchaise, d’où vous nous sortez cet accent-là ? Y’a pas de logique ! J’ai jamais entendu un truc pareil ! Et Dieu sait si avec Maxime j’en ai vu passer des peuplades exotiques à l’apéro ! Même quand ils étaient bourrés je m’en sortais… Mais là…

Mme Sanchaise - Yé sais pas, mais pout-être que pourqueparceque mon père il iti Boulgard d’origine espagnoule par sa mère et d’origine écoussaise par sou père et ma mère il était Course… Course d’Azacsiou…

Florence - Hein ?

Mme Sanchaise - Course d’Azacsiou ! Course ! L’île de Bouty !

Florence - Ah ! Corse d’Ajaccio !

Mme Sanchaise - Vi ! Course par sa mère et Sinégalaise par sou père et tout le mounde il s’est retrouvé au Portugoule, à Lisboune, et yé souis née dans lou quartier Tourque de Lisboune. Et c’est là que yé rencoutré Roubert, qui loui était Tourque par sa mère et Ardichois par sou père… Ça explique pout-être ma poutit accent…

Florence - Oui, effectivement, ça explique le poutit accent…

Mme Sanchaise - Eh bé, voulà, Flourence ! Yé vé vous laisser ! Il faut que yé sois partite avant que le saloupiou il revienne. Yé laisse Piou-Piou à voutre père pourqueparceque Piou-Piou il aime pas vouyager. Là yé lé couvert avec la couvertoure, alors il fait doudou. Doumain, quand vous enlève la couvertoure loui faire coui-coui. Je le récoupère quand yé pourri. Yé mis un mou à voutre père pour explicatures.

Elle lui montre une petite enveloppe épinglée sur la couverture de la cage.

Florence - Il va être ravi… Dites, madame Sanchaise, ça va suffire avec votre chaussette ?

Mme Sanchaise - Ah vi ! C’était oune soussette qui taille grande. Et yé pensais pas que doupouis toutes ces années, avec toutes les itrennes, il pouvait être aussi extensouble cette soussette.

Florence - Ah ! tant mieux… Et du coup, c’est vous qui le laissez tomber comme une vieille « soussette »… Hein ? (Silence. Mme Sanchaise ne comprend pas.) Laissez tomber. Bon, ben, bonne chance madame Sanchaise ! À bientôt j’espère.

Mme Sanchaise (ouvrant la porte) - Ourouvoir Flourence, ourouvoir Synoupsis, à bientôt ! C’est coumme ça, la vie, parfois, elle part en soussette…

Florence - En chaussette ?

Mme Sanchaise - Nan, en soussette ! (Elle fait semblant de manger une sucette.) Comme les « Soupa Soupe » ! En soussette…

Mme Sanchaise sort.

Florence (à elle-même) - Ah ! en sucette ! La vie part en sucette… En même temps, tant qu’on n’atteint pas le bâtonnet, y’a encore de l’espoir… Bon, Piou-Piou, je te laisse tout expliquer à mon père. (Elle pose la cage derrière le canapé. Elle se lève et embrasse Thoutmôsis.) Allez, à tout à l’heure mon chéri ! Sois sage ! Maman va croquer un peu de sa « Soupa Soupe », j’ai le moral dans les...

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