Fuck la mégère apprivoisée !

 

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Nous sommes dans le bureau d’un agent de comédien, un bureau un peu miteux. Entre un comédien avec un scénario à la main qu’il pose sur le bureau. Il s’assit face à son agent.

 

Le comédien : M’sieur mon agent, bien le bonjour !

 

L’agent : (Curieux) Alors ?

 

Le comédien : (Posant un texte sur la tale) « Fuck la mégère apprivoisée… et soumise », c’est pas vraiment un Shakespeare, tu sais.

 

L’agent : Ah non ?

 

Le comédien : Non ! Pour la faire rapide, c’est plutôt un porno.

 

L’agent : (N’en revenant pas) Roohhhh ?

 

Le comédien : Je ne te le fais pas dire.

 

L’agent : Rooohhh, tout de même.

 

Le comédien : N’as-tu pas lu les didascalies ?

 

L’agent : Je ne les lis jamais, c’est d’un ennui !

 

Le comédien : Et le dialogue, hum ? Le dialogue ne t’a pas mis la puce à l’oreille ?

 

L’agent : Maintenant que tu le dis…peut-être un peu condensé.

 

Le comédien : Non ?

 

L’agent : Si, si, on ne retrouvait pas le souffle épique de Shakespeare.

 

Le comédien : On y retrouvait un autre souffle… plus convulsif.

 

L’agent : Rooohhh, tout de même. Et ça c’est passé comment ?

 

Le comédien : Hein ? Ah, je ne me suis pas rendu au casting.

 

L’agent : Tu as bien fait !

 

Le comédien : N’est-ce pas.

 

L’agent : J’ai de la morale moi, j’aurai été obligé de résilier notre contrat…

 

Le comédien : Et comme je suis ton seul comédien…

 

L’agent : La vertu n’a pas de prix !

 

Le...

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